Il est admis pour à peu près tout le monde que la sécurité incendie constitue un élément majeur pour ce qui est des ERP (établissements recevant du public). Qu’il s’agisse d’un hôpital ou d’un centre commercial, une défaillance d’un équipement pourrait en effet conduire à des conséquences dramatiques en cas d’incident. Il se trouve que les systèmes de sprinklers ont leur rôle à jouer ici puisqu’ils permettent de limiter la propagation du feu. À condition bien entendu d’être bien entretenus : voici ce qu’il faut avoir en tête à propos de leur maintenance.
Les obligations légales et exigences de maintenance périodique
Le Code de la construction et de l’habitation est assez clair : les installations de sprinklers doivent être testées de façon régulière. L’idée ici est de s’assurer qu’ils vont fonctionner correctement en cas de sinistre. Il existe cela dit plusieurs niveaux de contrôles et tous n’ont pas lieu avec la même fréquence. Pour ce qui est des tests de déclenchement par exemple, si on se réfère à la norme NF EN 12845, il faut une inspection annuelle.
À tout cela s’ajoute une obligation majeure : la révision trentenaire sprinkler. Il s’agit d’une opération plus approfondie qui vise à évaluer l’état global de l’installation après une durée d’exploitation de 30 ans. Il est alors conseillé de passer par un spécialiste reconnu comme SPK Engineering capable de réaliser un audit trentenaire sprinkler dans les règles de l’art. Vous saurez par conséquent précisément les travaux à mettre en place pour rester conforme aux yeux de la loi.
Les sanctions possibles en cas de non-conformité
Comme nous l’avons évoqué précédemment, une sécurité incendie défaillante peut conduire à des drames : blessés, décès… Autant dire que les personnes gérant un ERP ont de lourdes responsabilités, d’où la présence de sanctions suffisamment dissuasives. En cas de contrôle défavorable par les autorités compétentes, vous serez dans un premier temps sommé d’effectuer une remise en conformité rapide.
Si malgré tout vous refusez de passer à l’action, des amendes administratives sont prévues par la loi. Il arrive aussi que cela aille jusqu’à la fermeture définitive de l’établissement si aucune mesure n’est engagée. En outre, si jamais un incendie venait à survenir alors que l’installation est jugée défaillante, la responsabilité civile et pénale du gestionnaire pourrait être engagée.
Inutile ainsi de prendre un tel risque si vous comptez préserver l’activité de votre établissement. Comme le dit si bien l’adage : mieux vaut prévenir que guérir !


