Se préparer à un test de QI en entreprise
Dans beaucoup de recrutements, ce qu’on appelle le “test de QI” n’est pas un test clinique. C’est, le plus souvent, un test psychotechnique / d’aptitudes cognitives : raisonnement logique et abstrait, parfois numérique ou verbal, avec une part de vitesse de traitement (souvent proche de formats type SHL / CCAT / Matrigma).
Le but n’est pas de coller une étiquette sur ton intelligence, mais d’observer comment tu te débrouilles face à des problèmes nouveaux : repérer des schémas, trouver une règle, rester lucide avec le chrono.
La bonne nouvelle : tu peux te préparer sans tricher, en travaillant trois leviers très concrets :
- Familiarité avec les formats (matrices, suites, analogies, logique)
- Méthode (chercher une règle efficacement, éviter les pièges)
- Conditions (fatigue, stress, gestion du temps, environnement)
À garder en tête : s’entraîner avant le test final fait souvent monter la performance (moins d’effet “surprise”, meilleure stratégie), mais ça ne transforme pas le test en vérité absolue.
Un premier test pour s’échauffer : Le test de QI international
Si tu veux un format proche de ce qu’on rencontre en présélection (surtout des matrices non verbales), le test de QI international est souvent cité. Il se présente comme un test de QI gratuit en ligne, inspiré des matrices progressives de Raven.
Ce qui le rend intéressant pour se préparer :
- Format pertinent : compléter des grilles / patterns = très fréquent dans les tests de logique en recrutement
- Accessible : résultats gratuits, disponible en 40+ langues, et un rapport interne annonçant plus de 16 millions de candidats l’ayant passé
- Standardisé selon les principes psychométriques : le site rapporte une moyenne ≈ 100, écart-type ≈ 15 dans un autre de ses rapports
- Durée : annoncée autour de 20–30 minutes, cohérente avec une présélection en ligne
Le bon cadrage :
Même si c’est utile pour te mettre dans le bain, ça reste un test en ligne : ce n’est pas une évaluation clinique supervisée, et les matrices ne couvrent pas tout (verbal, social, etc.).
👉 Utilise-le comme entraînement (format, timing, stress) et comme une mesure estimative, pas comme un label définitif.
Mental : zen, sommeil, énergie
Un test sous chrono mesure aussi ta capacité à rester clair sous pression. Tu ne peux pas “supprimer” le stress, mais tu peux le rendre utile .
1) Cadrage mental
- Rappelle toi que le test n’est pas un jugement sur toi, mais d’une performance dans un format précis, à un instant T.
- Le stress fait partie du test : il influence ta vitesse et ta manière de répondre.
- Quand tu estimes qu’une question te résiste significativement plus longtemps que les autres, tu peux te rappeler : “C’est OK → c’est juste une question plus compliquée. », et passer.
2) Sommeil
S’il n’y avait qu’une chose sur laquelle se concentrer, ce serait : le sommeil.
- 3–5 jours avant : couche toi dans de horaires similaires
- La veille : pas de grosse charge de travail tard. Fais léger, puis coupe.
- Si tu dors pas optimalement la veille : ce n’est pas foutu. Ce qui compte, c’est la tendance des jours précédents et ton calme le jour J.
Mini check-list (veille au soir) :
- écran coupé 45–60 min avant
- repas pas trop lourd
- réveil + tenue + matériel prêts le jour J
3) Jour J
- arrive 10 min en avance
4) Pendant le test
Quand tu bloques, évite la rumination. Phrase-clic :
“Stop. Je scanne. J’élimine. Je décide.”
Et si tu sens que tu accélères trop, ralentis volontairement 10 secondes pour revenir à un raisonnement propre. Ça peut te faire gagner du temps et de l’efficacité.
En résumé
Ces tests ne cherchent pas à “juger” ton intelligence : ils observent comment tu traites des problèmes nouveaux sous contrainte de temps. La meilleure préparation tient en un trio : familiarité, stratégie, conditions. Entraîne-toi en conditions réelles, protège ton sommeil, arrive avec une routine de calme, et pendant le test privilégie le rendement : facile d’abord, blocage = je passe, puis je reviens.
